La lutte pour l’indépendance continue en Afrique 

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(Extraits d’article)

« (…) Mwalimu Julius Nyerere (1964) a dit : « Tant que notre voisin est toujours sous la domination coloniale et la politique d’apartheid, nous ne pouvons pas être tranquillisés sur notre indépendance ».

Jusqu’en 1069, 40 pays d’Afrique ont accédé à l’indépendance. Sous l’organisation du Comité pour l’union et la libération de l’Afrique (Union africaine aujourd’hui), ils ont donné leur aide, en unissant leurs forces, aux 13 pays pour que ceux- ci réalisent leur indépendance pour la lutte armée coalisée, la résistance nationale ou par moyen diplomatique.

Le colonialisme a changé son visage ignoble par le moyen de la colonisation économique des ressources de l’Afrique. En empêchant les pays africains de prendre des résolutions, il foule au pied notre souveraineté pour que notre drapeau ne soit qu’un simple symbole de l’identité nationale. Dans la plupart de cas, l’économie nationale est dépendante de l’aide occidentale : la plupart des pays perdent leur originalité propre à eux, parce qu’ils sont écrasés par des dettes énormes.

L’aide des pays donateurs est toujours conditionnée par l’acceptation obligatoire de leurs équipements de dessous de niveau, l’embauche de leurs fonctionnaires d’outre- mer à grands frais en qualité de conseillers, etc. de façon être récupérée finalement.

L’emprunt et l’aide une fois donnés, pour éterniser aussitôt la dépendance, les « pays donateurs » proposent une autre « aide » conformément au remplacement du gouvernement dans les pays receveurs. Par conséquent, dans certains pays attachés à la souveraineté, les gouvernements ont été paralysés ou remplacés par les gouvernements fantoches.


La Globalisation

La Globalisation est un complot d’une nouvelle forme visant à détruire l’économie africaine axée sur l’agriculture. En accordant la subvention à leurs paysans et en rehaussant le niveau de qualité de leurs marchandises, l’occident empêche nos produits d’entrer dans le marché. Comme toujours nous consommons des marchandises que nous n’arrivons pas à produire et nous produisons seulement des marchandises de premier traitement dont le prix est bas. A cause de cette inégalité, l’Afrique se trouve confrontée au paiement négatif et susceptible d’être soumise à la domination étrangère. Pour cette raison nous disons que la lutte pour l’indépendance continue.

Accepter les idées du Juche, c’est notre moyen !

Pour réaliser pour réaliser nos exigences en Afrique qui est confrontée à la domination du néocolonialisme, il est nécessaire d’accepter les idées du Juche qui nous précisent la capacité potentielle de l’homme doué de la créativité de maîtriser, de transformer la nature et de modifier la société par ses propres forces et techniques sans avoir recours à l’aide extérieure. Personne dans le monde ne se trouve dans l’obligation quand il s’agit de notre existence. Pour exister, nous devons nous appuyer sur nous-mêmes.

L’Afrique risque d’être occupée, si j’ose dire, par les grands pays étrangers. Les dirigeants et les peuples des pays africains sont tenus de comprendre bien les idées du Juche qui nous enseignent que les masses populaires sont maîtres de leur destin et facteurs de l’indépendance nationale et de les appliquer dans la politique étatique et dans la vie culturelle (…)


La philosophie du Songun

Le Secrétaire général Kim Jong Il a dit que l’autodéfense en matière de sécurité nationale est un gage militaire de la souveraineté politique et de l’indépendance économique de la nation et qu’il est possible de repousser l’agression et l’ingérence impérialistes seulement lorsqu’elle applique à fond le principe de l’autodéfense.

Tout au long de l’histoire de la formation des Etats, l’armée représente les forces les plus décisives qui sauvegardent l’intégrité territoriale et protègent la population et les ressources nationales contre les manœuvres de l’ennemi intérieur et extérieur du pays. C’est pourquoi il est important de former la puissante armée africaine de terre, de mer et de l’air en conscientisant politiquement les groupes régionaux pour qu’elle repousse à temps l’ennemi de l’intérieur. L’Afrique contemporaine a subi longtemps des souffrances de conflits injustifiables. La plupart de ces conflits a été causée par l’incitation des forces étrangères. Je cite par exemple les conflits au Nord de l’Ouganda, la Somalie, le Soudan, le Tchad, la Sierra Léone, le Libéria, le Congo démocratique, le Rwanda, le Burundi, les Comores, etc. Si nous formons la puissante armée africaine, nous pouvons arrêter les tragédies sanglantes qui ravagent actuellement l’Afrique. D’où la nécessité de continuer la lutte pour l’indépendance en Afrique… »

BAGUMA ISOKE

Pourquoi ne pas étudier les Idées du Juche (être maître de soi) en Afrique 

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I.1 Aux origines d’un questionnement : la crise congolaise

Dans un continent confronté aux multiples problèmes de développement et de souveraineté, d’aucuns pourraient se demander : « Pourquoi étudier les Idées du Juche en Afrique ? C’est ainsi que, au cours de la cérémonie commémorative du 30ème anniversaire de l’Institut International d’Etude des Idées du Juché à New Delhi, au mois de mars 2008, nous avons reformulé cette question de la manière suivante : « pourquoi ne pas étudier les idées du Juché en Afrique ». Car, au regard, de nombreux défis auxquels sont actuellement confrontés les peuples d’Afrique, il y a matière à réflexion.

De plus, ma situation que traverse actuellement la République Démocratique du Congo devrait interpeller les hommes épris de paix. Parce que, en dépit de la tenue des premières élections démocratiques et transparentes – condition lui imposée par les grandes puissances, la RD Congo est toujours victime d’un vaste complot de la part, précisément, de ces mêmes grandes puissances démocratiques qui, en fait, cachent mal leur identité de puissances impérialistes.

C’est la raison pour laquelle l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN, en sigle) avait lancé, le 29 mars 2003, un appel pressant à la nation congolaise afin de l’inviter à une résistance patriotique et authentique.


I.2 Chacun est maître de son destin : l’appel des professeurs au peuple congolais

« Face aux enjeux vitaux actuels, les Professeurs de l’Université de Kinshasa,

1. Assumant le rôle de conscience critique dévolu à toute intelligence sociale à travers le monde organisé ;

2. S’inscrivant dans la logique de leurs appels antérieurs ;

3. Constatant la faible capacité d’organisation et de gestion de l’Etat congolais ainsi que le dépérissement qui en résulte ;

4. Conscients que les ressources naturelles du pays constituent une cause permanente d’insécurité de la société congolaise laquelle, au regard de stratégies multiformes des puissances étrangères, court le risque de disparaître comme Etat et comme Nation ;

5. Face à l’illusion des exploits individuels des négociateurs et autres opérateurs politiques et sociaux, qui d’une part se traduit par l’égoïsme, l’inconscience, l’irresponsabilité, l’opportunisme, et qui, d’autre part, enferme la conscience des Congolais dans des infra- solidarités et les empêche de mieux comprendre les enjeux actuels ;

6. Résolus à interpeller les consciences,

7. Lancent le présent appel pathétique au peuple congolais.

A. Notre indépendance est en péril

8. Depuis la Conférence Nationale Souveraine (1991- 1992) jusqu’à l’Accord de Pretoria (17 décembre 2002), le peuple congolais a toujours cherché à instaurer un nouvel ordre politique, démocratique, et un Etat de droit ;

9. Force est malheureusement de constater que :

10. Les négociations qui ont donné lieu aux accords de Lusaka (1999), de Sun City (2002) et Pretoria (2002), se sont déroulées à l’étranger ;


11. De surcroît, ces accords ont été élaborés par des étrangers dans leur intérêt, et imposés pour signature aux négociateurs congolais qui n’en ont pas saisi le sens des jeux et des enjeux ;

12. Au regard de l’Accord de Pretoria, des ministères stratégiques et de souveraineté (…) ont été attribués aux composantes inféodées aux intérêts des puissances étrangères et dont la loyauté envers la Nation Congolaise est douteuse ;

13. Qui pis est, les auteurs du projet de constitution de la transition adopté à Pretoria (mars 2003) accordent en vrac la nationalité congolaise à des ressortissants de certains pays voisins alors que cette prérogative revient aux parlements démocratiquement élus dans des Etats de droit.

B. Notre indépendance économique en danger

14. Il convient d’abord de dénoncer avec la plus grande fermeté le pillage des richesses et des ressources naturelles de la RDC depuis la guerre d’agression du 02 août 1998 et avertissons l’opinion que les auteurs de ce pillage éhonté ne doivent en aucune manière bénéficier de quelque amnistie ou impunité de quelque nature que ce soit.

15. Il convient ensuite d dénoncer avec la plus grande fermeté la législation minière, forestière et autre code des investissements adoptés en 2001 et 2002 sous le diktat des organismes internationaux ; ce qui aura pour effet la spoliation et le bradage du patrimoine national.

C. Le génocide congolais banalisé et oublié !

16. La guerre d’agression « rwando- burundo -ougandaise » a occasionné le génocide du peuple congolais.

17. A l’instar des Juifs qui n’ont pas oublié leurs six millions (6.000.000) de l’holocauste, les Arméniens leurs quatre cent mille (400.000) morts du génocide, les Rwandais leurs cinq cent mille (500.000) morts du génocide de 1994, le peuple Congolais ne peut, en aucun cas, se permettre, par devoir de mémoire, d’oublier ses quatre millions (4.000.000) de morts, victimes de la guerre actuelle—même si la fameuse communauté internationale demeure indifférente devant ce génocide.

D. Nous dénonçons fermement :

18. le développement malheureux et regrettable d’un Etat anti- peuple en RDC ;

19. la politique de capitulation systématique du Gouvernement Congolais face aux jeux et enjeux de l’heure ;

20. le retour arrogant des agresseurs d’hier et le silence coupable des acteurs politiques face à cette situation ;

21. les alliances et les ralliements scandaleux de nombreux acteurs politiques aux agresseurs et à leurs valets congolais, co- auteurs du génocide du peuple congolais, sacrifiant ainsi constamment l’avenir du pays au profit de leur survie politique ;

22. les comportements irresponsables, opportunistes et prédateurs des acteurs politiques et sociaux congolais ;

23. l’inconscience et l’aliénation dues à l’hyper- religiosité et à la résignation ;
la légèreté, les solutions de facilité et l’esprit de jouissance.

E. Nous saluons et encourageons la résistance patriotique authentique : des populations du Nord et du Sud Kivu ; des populations de la province orientale ; des populations du Maniema ; des populations de l’Equateur ; des populations du Nord- Katanga ; des populations de Kabinda ; des populations de Kinshasa et des autres compatriotes anonymes. Nous leur devons de la reconnaissance car ils sont, tous, des compatriotes dont la conscience nationale a sauvé le pays de la balkanisation.

En guise de conclusion :

25. Le peuple congolais doit savoir que la paix ne se gagne pas à coup de slogans, de jérémiades, de simples prières et de marches pacifiques, mais grâce à un système de défense efficace et de diplomatie agissante, agressive et responsable.

26. Désormais, nous devons prendre la résolution de ne plus jamais confier la défense de notre sécurité à des forces étrangères qui peuvent, à tout moment, se transformer des forces de libération en force d’occupation, au risque d’hypothéquer notre souveraineté.

27. L’heure est donc grave, peuple congolais. Cessons de verser dans le désespoir et la résignation et disons « Debout Congolais ».

28. Prenons-en conscience pour l’avenir et le devenir de notre Nation » (in Feuille de Liaison de l’APUKIN, 6ème année, Numéro spécial du 29 mars 2003, p.1-3).

I.3 Le «Debout Congolais » comme manière pratique d’être maître de soi (Juche)

Comme on peut s’en apercevoir, cette interpellation des professeurs d’université visant à conscientiser le peuple congolais traduit, de toute évidence, le message universel de la philosophie du Juche, à savoir : « être maître de soi » ou « maître de son destin».

De tous temps, en effet, l’homme a toujours recherché une forme de sagesse (science) en vue de mieux vivre dans le monde. C’est ainsi que l’homme se sert d’une idée- force (idéologie) afin de mieux organiser sa société. Et pour éviter de se fourvoyer dans la vie, l’homme sage et intelligent cherche, parfois, à dialoguer avec les autres afin de renforcer ses propres stratégies d’organisation sociale au regard, bien entendu, de la positivité ou de l’humanisme des philosophies sociales, politiques ou économiques qui ont déjà démontré leur efficacité émancipatoire sous d’autres cieux.

Tel est, précisément, le cas des idées du Juché (maître de soi) qui, comme le souligne Dr OGAMI Ken Ichi, Secrétaire Général de l’IIIJ ((Tokyo, Japon) OGAMI Ken- ichi dans son article ‘Etudions profondément les idées du Juche pour les propager dans tous les pays du monde’, « ont été élaborées en Corée par le Président Kim Il Sung et développées en profondeur par le Secrétaire Général Kim Jong Il. Puisqu’elles sont l’idéologie la plus juste et la plus scientifique qui soit, les idées du Juche captivent le cœur non seulement du peuple coréen, mais aussi des peuples du monde entier. Conscients que les idées du Juche sont une idéologie universelle, les promoteurs progressistes du monde déploient les activités d’étude de ces idées selon leur conviction » (in Etude des idées du Juche, Institut International des idées du Juche, Tokyo, mai 2008, p.81- 87).

Pour mieux comprendre alors notre conviction personnelle dans l’étude cette philosophie que nous enseignons, du reste, à l’Université dans le cadre des grands courants de la pensée contemporaine, il sied de souligner que, depuis sa création, le Juché (maître de soi) se veut une philosophie d’émancipation humaine à portée universelle. Car, considérée comme une manière théorique et pratique d’être homme, la philosophie du Juché trouve beaucoup de points de réciprocité ou de convergence avec la tradition africaine. Et, au regard de la crise généralisée en Afrique, il apparaît que le Juché est une lumière qui luit dans les ténèbres de l’histoire des nations néo- colonisées.

Cet avis est aussi partagé par d’autres penseurs africains. Car, fait observer Baguma Isoke, Directeur général du comité africain pour l’étude des idées du Juche et Président du comité national d’Ouganda : « Accepter les idées du Juche, c’est notre moyen. En effet, pour réaliser nos exigences en Afrique qui est confrontée à la domination du néocolonialisme, il est nécessaire d’accepter les idées du Juche qui nous précisent la capacité potentielle de l’homme doué de la créativité de maîtriser, de transformer la nature et de modifier la société par ses propres forces et techniques sans avoir recours à l’aide extérieure. Personne dans le monde ne se trouve dans l’obligation quand il s’agit de notre existence. Pour exister, nous devons nous appuyer sur nous-mêmes » (in Etude des idées du Juche, Institut International des idées du Juche, Tokyo, mai 2008, p.95)
.

Dans cette perspective, plusieurs raisons militent donc pour l’étude des idées du Juche en Afrique :

29. D’abord, étudier les idées du Juché revient à développer une philosophie de dialogue soucieuse d’instaurer ainsi une civilisation de la paix dans le monde ;

30. Ensuite, étudier le Juché revient à faire prendre conscience à l’homme africain sur la nécessité de compter d’abord sur ses propres forces aux fins de développer le continent et mettre ainsi fin au système d’exploitation de l’homme par l’homme : méfaits de l’impérialisme sous toutes ses formes.

31. Enfin, étudier les idées du Juché revient à éliminer les pesanteurs de la tradition africaine qui bloquent le développement du continent : cesser de verser dans le désespoir et la résignation.

C’est la raison pour laquelle le Comité Africain a mis sur pied un certain nombre de stratégies afin de repenser localement l’étude des Idées du Juché à travers, notamment :

(a) l’enseignement théorique (niveau académique) ;

(b) l’enseignement pratique (niveau populaire) où il est question de la formation idéologique adaptée au langage des masses populaires qui, parfois, ne savent ni lire ni écrire ;

(c) la promotion des activités de conscientisation de tous, par tous et pour tous, sur la pertinence de l’étude des Idées du Juché dans le processus de la libération humaine en Afrique ; car, fait encore observer Baguma Isoke : « la lutte pour l’indépendance continue en Afrique ».

KAMWIZIKU WOZOL APANGI

La déclaration de New Delhi à l’occasion du 30ème anniversaire de la fondation de l’Institut International d’Etude des Idées du Juché

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« Nous, les délégués des organisations d’étude des idées du Juche de par le monde rassemblés à New -Delhi, capitale de l’Inde pour célébrer le 30ème anniversaire de la fondation de l’Institut International d’Etude des Idées du Juché ;

Dressant avec fierté le bilan du trajet de 30 ans derniers parcourus par l’Institut International,

Déclarons comme suit avec une ferme conviction en la victoire finale de la cause de l’émancipation guidée par les idées du Juche :

• Les idées du Juche sont une conception du monde axé sur l’homme et une doctrine révolutionnaire pour la réalisation de l’émancipation des masses populaires. Elles représentent une tendance mondiale et un idéal politique commun de l’humanité progressiste transcendant le cadre d’un pays ou d’une nation.

• Animés de la fierté et du sens de la responsabilité de vivre et d’agir en tant que promoteurs d’une grande idéologie qui fraie une nouvelle époque, nous ferons des idées du Juche une confiance inébranlable et un guide immuable de notre vie et de notre lutte.

• Le 21ème siècle est un siècle de l’indépendance, une nouvelle époque du Juche om le monde caduc de domination et de soumission tombe en ruine pour céder la place à un monde nouveau libre et paisible.

• Nous nous engageons à briser par la force de vérité et de justice donnée par les idées du Juche toutes les manœuvres des forces impérialistes et dominationnistes, qui cherchent à faire retourner en arrière le cours de l’histoire pour ainsi donner une forte impulsion à l’émancipation du monde.

• La justesse et la vitalité des idées du Juche ont été confirmées par la pratique grandiose de la Corée qui, sous la direction du Secrétaire Général Kim Jong Il, remporte victoire sur victoire dans la confrontation antiaméricaine grâce à la politique du Songun et qui se lance dans l’édification d’une grande puissance socialiste prospère.

• Nous nous déterminons à raffermir encore plus, à la tête de la cause de l’émancipation de l’humanité, la solidarité internationale avec le peuple coréen dans sa lutte pour l’édification dune grande puissance socialiste prospère et pour la réunification indépendante de la nation.

• L’Institut International d’Etude des Idées du Juché est un centre international pour l’étude académique bien compétent qui a accompli de grands exploits au cours des 30 ans derniers depuis son instauration dans des activités pour transformer en un courant d’ordre mondial l’étude et la diffusion des idées du Juche.

• Nous nous engageons à respecter la position de l’IIJI, à lui faire confiance et à déployer encore plus activement les activités d’étude et de diffusion des idées du juche en conformité avec la réalité de chaque région ou pays, en prenant appui sur l’Institut International.

• L’an 2012 est l’année du centenaire du Président Kim Il Sung.

• La Corée -patrie du Juche se lance dans la marche générale pour ouvrir en 2012 la porte d’une grande puissance socialiste prospère.

• Nous nous engageons à porter à un nouveau palier les activités d’étude et de diffusion des idées du juche dans la foulée du peuple coréen qui lutte pour l’incarnation générale des idées du Juche, mettant ainsi en pleine valeur l’année historique 2012 avec une grande contribution à la réalisation de la cause de l’émancipation de l’humanité.

Fait à New- Delhi, le 23 mars 2008
L’ensemble des participants à la cérémonie commémorative du 30ème anniversaire de la fondation de l’IIIJ

Le "SONGUN" ou l'apparition du monde politique de KIM JONG IL accordant la priorité aux affaires militaires

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(Extraits tirés du livre du politicologue sud- coréen, le professeur KIM CHOL U, La politique de Kim Jong Il : priorité aux affaires militaires, Editions en langues étrangères, 2002)

« La politique de priorité aux affaires militaires est une théorie politique, une politique originale, car elle incarne les idées du Juche qui reflètent l’exigence et l’aspiration des masses populaires à vivre en toute indépendance. Sa vérité est nettement prouvée par la réalité de la Corée du Nord où le socialisme et la dignité du peuple sont tenus intacts et où la puissance du pays est au maximum. La défaillance des forces armées, quand le socialisme craquait dans les pays d’Europe de l’Est, a fait remarquer particulièrement l’importance des affaires militaires dans l’accomplissement de l’œuvre socialiste...

Avec la fin de la guerre froide, les Etats- Unis portaient une attention particulière à la Corée du Nord en vue de réaliser leur stratégie d’hégémonie mondiale. Et pour cause.

Originellement, la péninsule coréenne était un point stratégique des Etats- Unis, car elle, voisine du Japon, était liée aux grands pays comme la Russie et la Chine et formait un pont vers le continent. Cette situation géopolitique délicate attirait l’intérêt particulier des Etats- Unis qui, depuis un demi siècle, portaient toutes leurs attentes sur la Corée du Sud, moitié de la péninsule. Or la Corée du Sud, n’étant rattachée au continent que par la Corée du Nord, ressemblait à une île comme le japon.

Comme, dans les années 1990, les Etats- Unis ont établi des relations de partenariat avec la Russie à la suite de la dislocation de l’URSS, et qu’ils avaient déjà depuis les années 1970 des relations diplomatiques avec la Chine, ils trouvaient réellement utile de réaliser au plus tôt leur emprise sur la partie nord de la péninsule coréenne dans le cadre de leur stratégie d’hégémonie mondiale à réaliser.

La situation le favorisant dès le début des années 1990 les poussait encore vers cet objectif. Tout en guettant l’occasion, ils redoublèrent d’efforts sur tous les plans : l’isolement politique, le blocus économique et la pression militaire contre cet unique pays socialiste qui tenait toujours haut le drapeau rouge du socialisme. L’Occident s’attendait à un « revirement politique » et à un « changement de ligne » en Corée du Nord puisqu’on croyait que ce pays, pris en adversité, finirait par baisser pavillon, faute de mieux. La situation était vraiment critique.

Or, la réplique de Kim Jong Il fut une dénégation totale de tout cela. « N’espérez aucun changement de moi, déclara-t-il. On triomphe si l’on tient au socialisme, sinon, on périt ».

C’était sa foi et sa volonté de fer de sauvegarder et de parachever le socialisme coréen, acquis aux idées du Juche, quelque grands que soient les obstacles rencontrés dans cette œuvre.

Sur quoi comptait-il pour avancer cette décision politique ?

Sur la puissance militaire qu’il avait formée depuis de dizaine d’années. Telle fut la réponse donnée à ladite question de la politique internationale. Car au matin du premier janvier 1995, le premier jour de l’an depuis le décès du Président Kim Il Sung, on l’a vu aller visiter une des unités de l’Armée populaire. Cette inspection de l’armée en un tel jour démontrait sa volonté et sa décision politique de surmonter des revers en comptant et s’appuyant sur l’armée…

A propos de ses inspections fréquente dans les unités de l’armée et de l’esprit révolutionnaire des soldats qui est à l’origine du progrès du socialisme, Kim Jong il a déclaré : « Notre direction privilégie les affaires militaires et notre mode de politique consiste à y donner la priorité ».

La naissance de ce mode politique est inséparablement liée à la situation mondiale intervenue au milieu des années 90 du 20ème siècle…

Cette politique de Kim Jong Il est garantie par le système politique de l’Etat en Corée du Nord…

Ce n’est pas l’appareil de l’Etat qui est lui-même militarisé, mais au sein de cet appareil ses attributions sont déterminées de façon à donner la priorité aux affaires militaires et à relever au plus haut point la position et le rôle du domaine militaire.

La politique de Kim Jong Il, soutenue par un tel système, se révèle en pratique solide et efficace ».