La lutte pour l’indépendance continue en Afrique 

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(Extraits d’article)

« (…) Mwalimu Julius Nyerere (1964) a dit : « Tant que notre voisin est toujours sous la domination coloniale et la politique d’apartheid, nous ne pouvons pas être tranquillisés sur notre indépendance ».

Jusqu’en 1069, 40 pays d’Afrique ont accédé à l’indépendance. Sous l’organisation du Comité pour l’union et la libération de l’Afrique (Union africaine aujourd’hui), ils ont donné leur aide, en unissant leurs forces, aux 13 pays pour que ceux- ci réalisent leur indépendance pour la lutte armée coalisée, la résistance nationale ou par moyen diplomatique.

Le colonialisme a changé son visage ignoble par le moyen de la colonisation économique des ressources de l’Afrique. En empêchant les pays africains de prendre des résolutions, il foule au pied notre souveraineté pour que notre drapeau ne soit qu’un simple symbole de l’identité nationale. Dans la plupart de cas, l’économie nationale est dépendante de l’aide occidentale : la plupart des pays perdent leur originalité propre à eux, parce qu’ils sont écrasés par des dettes énormes.

L’aide des pays donateurs est toujours conditionnée par l’acceptation obligatoire de leurs équipements de dessous de niveau, l’embauche de leurs fonctionnaires d’outre- mer à grands frais en qualité de conseillers, etc. de façon être récupérée finalement.

L’emprunt et l’aide une fois donnés, pour éterniser aussitôt la dépendance, les « pays donateurs » proposent une autre « aide » conformément au remplacement du gouvernement dans les pays receveurs. Par conséquent, dans certains pays attachés à la souveraineté, les gouvernements ont été paralysés ou remplacés par les gouvernements fantoches.


La Globalisation

La Globalisation est un complot d’une nouvelle forme visant à détruire l’économie africaine axée sur l’agriculture. En accordant la subvention à leurs paysans et en rehaussant le niveau de qualité de leurs marchandises, l’occident empêche nos produits d’entrer dans le marché. Comme toujours nous consommons des marchandises que nous n’arrivons pas à produire et nous produisons seulement des marchandises de premier traitement dont le prix est bas. A cause de cette inégalité, l’Afrique se trouve confrontée au paiement négatif et susceptible d’être soumise à la domination étrangère. Pour cette raison nous disons que la lutte pour l’indépendance continue.

Accepter les idées du Juche, c’est notre moyen !

Pour réaliser pour réaliser nos exigences en Afrique qui est confrontée à la domination du néocolonialisme, il est nécessaire d’accepter les idées du Juche qui nous précisent la capacité potentielle de l’homme doué de la créativité de maîtriser, de transformer la nature et de modifier la société par ses propres forces et techniques sans avoir recours à l’aide extérieure. Personne dans le monde ne se trouve dans l’obligation quand il s’agit de notre existence. Pour exister, nous devons nous appuyer sur nous-mêmes.

L’Afrique risque d’être occupée, si j’ose dire, par les grands pays étrangers. Les dirigeants et les peuples des pays africains sont tenus de comprendre bien les idées du Juche qui nous enseignent que les masses populaires sont maîtres de leur destin et facteurs de l’indépendance nationale et de les appliquer dans la politique étatique et dans la vie culturelle (…)


La philosophie du Songun

Le Secrétaire général Kim Jong Il a dit que l’autodéfense en matière de sécurité nationale est un gage militaire de la souveraineté politique et de l’indépendance économique de la nation et qu’il est possible de repousser l’agression et l’ingérence impérialistes seulement lorsqu’elle applique à fond le principe de l’autodéfense.

Tout au long de l’histoire de la formation des Etats, l’armée représente les forces les plus décisives qui sauvegardent l’intégrité territoriale et protègent la population et les ressources nationales contre les manœuvres de l’ennemi intérieur et extérieur du pays. C’est pourquoi il est important de former la puissante armée africaine de terre, de mer et de l’air en conscientisant politiquement les groupes régionaux pour qu’elle repousse à temps l’ennemi de l’intérieur. L’Afrique contemporaine a subi longtemps des souffrances de conflits injustifiables. La plupart de ces conflits a été causée par l’incitation des forces étrangères. Je cite par exemple les conflits au Nord de l’Ouganda, la Somalie, le Soudan, le Tchad, la Sierra Léone, le Libéria, le Congo démocratique, le Rwanda, le Burundi, les Comores, etc. Si nous formons la puissante armée africaine, nous pouvons arrêter les tragédies sanglantes qui ravagent actuellement l’Afrique. D’où la nécessité de continuer la lutte pour l’indépendance en Afrique… »

BAGUMA ISOKE

Pourquoi ne pas étudier les Idées du Juche (être maître de soi) en Afrique 

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I.1 Aux origines d’un questionnement : la crise congolaise

Dans un continent confronté aux multiples problèmes de développement et de souveraineté, d’aucuns pourraient se demander : « Pourquoi étudier les Idées du Juche en Afrique ? C’est ainsi que, au cours de la cérémonie commémorative du 30ème anniversaire de l’Institut International d’Etude des Idées du Juché à New Delhi, au mois de mars 2008, nous avons reformulé cette question de la manière suivante : « pourquoi ne pas étudier les idées du Juché en Afrique ». Car, au regard, de nombreux défis auxquels sont actuellement confrontés les peuples d’Afrique, il y a matière à réflexion.

De plus, ma situation que traverse actuellement la République Démocratique du Congo devrait interpeller les hommes épris de paix. Parce que, en dépit de la tenue des premières élections démocratiques et transparentes – condition lui imposée par les grandes puissances, la RD Congo est toujours victime d’un vaste complot de la part, précisément, de ces mêmes grandes puissances démocratiques qui, en fait, cachent mal leur identité de puissances impérialistes.

C’est la raison pour laquelle l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN, en sigle) avait lancé, le 29 mars 2003, un appel pressant à la nation congolaise afin de l’inviter à une résistance patriotique et authentique.


I.2 Chacun est maître de son destin : l’appel des professeurs au peuple congolais

« Face aux enjeux vitaux actuels, les Professeurs de l’Université de Kinshasa,

1. Assumant le rôle de conscience critique dévolu à toute intelligence sociale à travers le monde organisé ;

2. S’inscrivant dans la logique de leurs appels antérieurs ;

3. Constatant la faible capacité d’organisation et de gestion de l’Etat congolais ainsi que le dépérissement qui en résulte ;

4. Conscients que les ressources naturelles du pays constituent une cause permanente d’insécurité de la société congolaise laquelle, au regard de stratégies multiformes des puissances étrangères, court le risque de disparaître comme Etat et comme Nation ;

5. Face à l’illusion des exploits individuels des négociateurs et autres opérateurs politiques et sociaux, qui d’une part se traduit par l’égoïsme, l’inconscience, l’irresponsabilité, l’opportunisme, et qui, d’autre part, enferme la conscience des Congolais dans des infra- solidarités et les empêche de mieux comprendre les enjeux actuels ;

6. Résolus à interpeller les consciences,

7. Lancent le présent appel pathétique au peuple congolais.

A. Notre indépendance est en péril

8. Depuis la Conférence Nationale Souveraine (1991- 1992) jusqu’à l’Accord de Pretoria (17 décembre 2002), le peuple congolais a toujours cherché à instaurer un nouvel ordre politique, démocratique, et un Etat de droit ;

9. Force est malheureusement de constater que :

10. Les négociations qui ont donné lieu aux accords de Lusaka (1999), de Sun City (2002) et Pretoria (2002), se sont déroulées à l’étranger ;


11. De surcroît, ces accords ont été élaborés par des étrangers dans leur intérêt, et imposés pour signature aux négociateurs congolais qui n’en ont pas saisi le sens des jeux et des enjeux ;

12. Au regard de l’Accord de Pretoria, des ministères stratégiques et de souveraineté (…) ont été attribués aux composantes inféodées aux intérêts des puissances étrangères et dont la loyauté envers la Nation Congolaise est douteuse ;

13. Qui pis est, les auteurs du projet de constitution de la transition adopté à Pretoria (mars 2003) accordent en vrac la nationalité congolaise à des ressortissants de certains pays voisins alors que cette prérogative revient aux parlements démocratiquement élus dans des Etats de droit.

B. Notre indépendance économique en danger

14. Il convient d’abord de dénoncer avec la plus grande fermeté le pillage des richesses et des ressources naturelles de la RDC depuis la guerre d’agression du 02 août 1998 et avertissons l’opinion que les auteurs de ce pillage éhonté ne doivent en aucune manière bénéficier de quelque amnistie ou impunité de quelque nature que ce soit.

15. Il convient ensuite d dénoncer avec la plus grande fermeté la législation minière, forestière et autre code des investissements adoptés en 2001 et 2002 sous le diktat des organismes internationaux ; ce qui aura pour effet la spoliation et le bradage du patrimoine national.

C. Le génocide congolais banalisé et oublié !

16. La guerre d’agression « rwando- burundo -ougandaise » a occasionné le génocide du peuple congolais.

17. A l’instar des Juifs qui n’ont pas oublié leurs six millions (6.000.000) de l’holocauste, les Arméniens leurs quatre cent mille (400.000) morts du génocide, les Rwandais leurs cinq cent mille (500.000) morts du génocide de 1994, le peuple Congolais ne peut, en aucun cas, se permettre, par devoir de mémoire, d’oublier ses quatre millions (4.000.000) de morts, victimes de la guerre actuelle—même si la fameuse communauté internationale demeure indifférente devant ce génocide.

D. Nous dénonçons fermement :

18. le développement malheureux et regrettable d’un Etat anti- peuple en RDC ;

19. la politique de capitulation systématique du Gouvernement Congolais face aux jeux et enjeux de l’heure ;

20. le retour arrogant des agresseurs d’hier et le silence coupable des acteurs politiques face à cette situation ;

21. les alliances et les ralliements scandaleux de nombreux acteurs politiques aux agresseurs et à leurs valets congolais, co- auteurs du génocide du peuple congolais, sacrifiant ainsi constamment l’avenir du pays au profit de leur survie politique ;

22. les comportements irresponsables, opportunistes et prédateurs des acteurs politiques et sociaux congolais ;

23. l’inconscience et l’aliénation dues à l’hyper- religiosité et à la résignation ;
la légèreté, les solutions de facilité et l’esprit de jouissance.

E. Nous saluons et encourageons la résistance patriotique authentique : des populations du Nord et du Sud Kivu ; des populations de la province orientale ; des populations du Maniema ; des populations de l’Equateur ; des populations du Nord- Katanga ; des populations de Kabinda ; des populations de Kinshasa et des autres compatriotes anonymes. Nous leur devons de la reconnaissance car ils sont, tous, des compatriotes dont la conscience nationale a sauvé le pays de la balkanisation.

En guise de conclusion :

25. Le peuple congolais doit savoir que la paix ne se gagne pas à coup de slogans, de jérémiades, de simples prières et de marches pacifiques, mais grâce à un système de défense efficace et de diplomatie agissante, agressive et responsable.

26. Désormais, nous devons prendre la résolution de ne plus jamais confier la défense de notre sécurité à des forces étrangères qui peuvent, à tout moment, se transformer des forces de libération en force d’occupation, au risque d’hypothéquer notre souveraineté.

27. L’heure est donc grave, peuple congolais. Cessons de verser dans le désespoir et la résignation et disons « Debout Congolais ».

28. Prenons-en conscience pour l’avenir et le devenir de notre Nation » (in Feuille de Liaison de l’APUKIN, 6ème année, Numéro spécial du 29 mars 2003, p.1-3).

I.3 Le «Debout Congolais » comme manière pratique d’être maître de soi (Juche)

Comme on peut s’en apercevoir, cette interpellation des professeurs d’université visant à conscientiser le peuple congolais traduit, de toute évidence, le message universel de la philosophie du Juche, à savoir : « être maître de soi » ou « maître de son destin».

De tous temps, en effet, l’homme a toujours recherché une forme de sagesse (science) en vue de mieux vivre dans le monde. C’est ainsi que l’homme se sert d’une idée- force (idéologie) afin de mieux organiser sa société. Et pour éviter de se fourvoyer dans la vie, l’homme sage et intelligent cherche, parfois, à dialoguer avec les autres afin de renforcer ses propres stratégies d’organisation sociale au regard, bien entendu, de la positivité ou de l’humanisme des philosophies sociales, politiques ou économiques qui ont déjà démontré leur efficacité émancipatoire sous d’autres cieux.

Tel est, précisément, le cas des idées du Juché (maître de soi) qui, comme le souligne Dr OGAMI Ken Ichi, Secrétaire Général de l’IIIJ ((Tokyo, Japon) OGAMI Ken- ichi dans son article ‘Etudions profondément les idées du Juche pour les propager dans tous les pays du monde’, « ont été élaborées en Corée par le Président Kim Il Sung et développées en profondeur par le Secrétaire Général Kim Jong Il. Puisqu’elles sont l’idéologie la plus juste et la plus scientifique qui soit, les idées du Juche captivent le cœur non seulement du peuple coréen, mais aussi des peuples du monde entier. Conscients que les idées du Juche sont une idéologie universelle, les promoteurs progressistes du monde déploient les activités d’étude de ces idées selon leur conviction » (in Etude des idées du Juche, Institut International des idées du Juche, Tokyo, mai 2008, p.81- 87).

Pour mieux comprendre alors notre conviction personnelle dans l’étude cette philosophie que nous enseignons, du reste, à l’Université dans le cadre des grands courants de la pensée contemporaine, il sied de souligner que, depuis sa création, le Juché (maître de soi) se veut une philosophie d’émancipation humaine à portée universelle. Car, considérée comme une manière théorique et pratique d’être homme, la philosophie du Juché trouve beaucoup de points de réciprocité ou de convergence avec la tradition africaine. Et, au regard de la crise généralisée en Afrique, il apparaît que le Juché est une lumière qui luit dans les ténèbres de l’histoire des nations néo- colonisées.

Cet avis est aussi partagé par d’autres penseurs africains. Car, fait observer Baguma Isoke, Directeur général du comité africain pour l’étude des idées du Juche et Président du comité national d’Ouganda : « Accepter les idées du Juche, c’est notre moyen. En effet, pour réaliser nos exigences en Afrique qui est confrontée à la domination du néocolonialisme, il est nécessaire d’accepter les idées du Juche qui nous précisent la capacité potentielle de l’homme doué de la créativité de maîtriser, de transformer la nature et de modifier la société par ses propres forces et techniques sans avoir recours à l’aide extérieure. Personne dans le monde ne se trouve dans l’obligation quand il s’agit de notre existence. Pour exister, nous devons nous appuyer sur nous-mêmes » (in Etude des idées du Juche, Institut International des idées du Juche, Tokyo, mai 2008, p.95)
.

Dans cette perspective, plusieurs raisons militent donc pour l’étude des idées du Juche en Afrique :

29. D’abord, étudier les idées du Juché revient à développer une philosophie de dialogue soucieuse d’instaurer ainsi une civilisation de la paix dans le monde ;

30. Ensuite, étudier le Juché revient à faire prendre conscience à l’homme africain sur la nécessité de compter d’abord sur ses propres forces aux fins de développer le continent et mettre ainsi fin au système d’exploitation de l’homme par l’homme : méfaits de l’impérialisme sous toutes ses formes.

31. Enfin, étudier les idées du Juché revient à éliminer les pesanteurs de la tradition africaine qui bloquent le développement du continent : cesser de verser dans le désespoir et la résignation.

C’est la raison pour laquelle le Comité Africain a mis sur pied un certain nombre de stratégies afin de repenser localement l’étude des Idées du Juché à travers, notamment :

(a) l’enseignement théorique (niveau académique) ;

(b) l’enseignement pratique (niveau populaire) où il est question de la formation idéologique adaptée au langage des masses populaires qui, parfois, ne savent ni lire ni écrire ;

(c) la promotion des activités de conscientisation de tous, par tous et pour tous, sur la pertinence de l’étude des Idées du Juché dans le processus de la libération humaine en Afrique ; car, fait encore observer Baguma Isoke : « la lutte pour l’indépendance continue en Afrique ».

KAMWIZIKU WOZOL APANGI

La déclaration de New Delhi à l’occasion du 30ème anniversaire de la fondation de l’Institut International d’Etude des Idées du Juché

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« Nous, les délégués des organisations d’étude des idées du Juche de par le monde rassemblés à New -Delhi, capitale de l’Inde pour célébrer le 30ème anniversaire de la fondation de l’Institut International d’Etude des Idées du Juché ;

Dressant avec fierté le bilan du trajet de 30 ans derniers parcourus par l’Institut International,

Déclarons comme suit avec une ferme conviction en la victoire finale de la cause de l’émancipation guidée par les idées du Juche :

• Les idées du Juche sont une conception du monde axé sur l’homme et une doctrine révolutionnaire pour la réalisation de l’émancipation des masses populaires. Elles représentent une tendance mondiale et un idéal politique commun de l’humanité progressiste transcendant le cadre d’un pays ou d’une nation.

• Animés de la fierté et du sens de la responsabilité de vivre et d’agir en tant que promoteurs d’une grande idéologie qui fraie une nouvelle époque, nous ferons des idées du Juche une confiance inébranlable et un guide immuable de notre vie et de notre lutte.

• Le 21ème siècle est un siècle de l’indépendance, une nouvelle époque du Juche om le monde caduc de domination et de soumission tombe en ruine pour céder la place à un monde nouveau libre et paisible.

• Nous nous engageons à briser par la force de vérité et de justice donnée par les idées du Juche toutes les manœuvres des forces impérialistes et dominationnistes, qui cherchent à faire retourner en arrière le cours de l’histoire pour ainsi donner une forte impulsion à l’émancipation du monde.

• La justesse et la vitalité des idées du Juche ont été confirmées par la pratique grandiose de la Corée qui, sous la direction du Secrétaire Général Kim Jong Il, remporte victoire sur victoire dans la confrontation antiaméricaine grâce à la politique du Songun et qui se lance dans l’édification d’une grande puissance socialiste prospère.

• Nous nous déterminons à raffermir encore plus, à la tête de la cause de l’émancipation de l’humanité, la solidarité internationale avec le peuple coréen dans sa lutte pour l’édification dune grande puissance socialiste prospère et pour la réunification indépendante de la nation.

• L’Institut International d’Etude des Idées du Juché est un centre international pour l’étude académique bien compétent qui a accompli de grands exploits au cours des 30 ans derniers depuis son instauration dans des activités pour transformer en un courant d’ordre mondial l’étude et la diffusion des idées du Juche.

• Nous nous engageons à respecter la position de l’IIJI, à lui faire confiance et à déployer encore plus activement les activités d’étude et de diffusion des idées du juche en conformité avec la réalité de chaque région ou pays, en prenant appui sur l’Institut International.

• L’an 2012 est l’année du centenaire du Président Kim Il Sung.

• La Corée -patrie du Juche se lance dans la marche générale pour ouvrir en 2012 la porte d’une grande puissance socialiste prospère.

• Nous nous engageons à porter à un nouveau palier les activités d’étude et de diffusion des idées du juche dans la foulée du peuple coréen qui lutte pour l’incarnation générale des idées du Juche, mettant ainsi en pleine valeur l’année historique 2012 avec une grande contribution à la réalisation de la cause de l’émancipation de l’humanité.

Fait à New- Delhi, le 23 mars 2008
L’ensemble des participants à la cérémonie commémorative du 30ème anniversaire de la fondation de l’IIIJ

Le "SONGUN" ou l'apparition du monde politique de KIM JONG IL accordant la priorité aux affaires militaires

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(Extraits tirés du livre du politicologue sud- coréen, le professeur KIM CHOL U, La politique de Kim Jong Il : priorité aux affaires militaires, Editions en langues étrangères, 2002)

« La politique de priorité aux affaires militaires est une théorie politique, une politique originale, car elle incarne les idées du Juche qui reflètent l’exigence et l’aspiration des masses populaires à vivre en toute indépendance. Sa vérité est nettement prouvée par la réalité de la Corée du Nord où le socialisme et la dignité du peuple sont tenus intacts et où la puissance du pays est au maximum. La défaillance des forces armées, quand le socialisme craquait dans les pays d’Europe de l’Est, a fait remarquer particulièrement l’importance des affaires militaires dans l’accomplissement de l’œuvre socialiste...

Avec la fin de la guerre froide, les Etats- Unis portaient une attention particulière à la Corée du Nord en vue de réaliser leur stratégie d’hégémonie mondiale. Et pour cause.

Originellement, la péninsule coréenne était un point stratégique des Etats- Unis, car elle, voisine du Japon, était liée aux grands pays comme la Russie et la Chine et formait un pont vers le continent. Cette situation géopolitique délicate attirait l’intérêt particulier des Etats- Unis qui, depuis un demi siècle, portaient toutes leurs attentes sur la Corée du Sud, moitié de la péninsule. Or la Corée du Sud, n’étant rattachée au continent que par la Corée du Nord, ressemblait à une île comme le japon.

Comme, dans les années 1990, les Etats- Unis ont établi des relations de partenariat avec la Russie à la suite de la dislocation de l’URSS, et qu’ils avaient déjà depuis les années 1970 des relations diplomatiques avec la Chine, ils trouvaient réellement utile de réaliser au plus tôt leur emprise sur la partie nord de la péninsule coréenne dans le cadre de leur stratégie d’hégémonie mondiale à réaliser.

La situation le favorisant dès le début des années 1990 les poussait encore vers cet objectif. Tout en guettant l’occasion, ils redoublèrent d’efforts sur tous les plans : l’isolement politique, le blocus économique et la pression militaire contre cet unique pays socialiste qui tenait toujours haut le drapeau rouge du socialisme. L’Occident s’attendait à un « revirement politique » et à un « changement de ligne » en Corée du Nord puisqu’on croyait que ce pays, pris en adversité, finirait par baisser pavillon, faute de mieux. La situation était vraiment critique.

Or, la réplique de Kim Jong Il fut une dénégation totale de tout cela. « N’espérez aucun changement de moi, déclara-t-il. On triomphe si l’on tient au socialisme, sinon, on périt ».

C’était sa foi et sa volonté de fer de sauvegarder et de parachever le socialisme coréen, acquis aux idées du Juche, quelque grands que soient les obstacles rencontrés dans cette œuvre.

Sur quoi comptait-il pour avancer cette décision politique ?

Sur la puissance militaire qu’il avait formée depuis de dizaine d’années. Telle fut la réponse donnée à ladite question de la politique internationale. Car au matin du premier janvier 1995, le premier jour de l’an depuis le décès du Président Kim Il Sung, on l’a vu aller visiter une des unités de l’Armée populaire. Cette inspection de l’armée en un tel jour démontrait sa volonté et sa décision politique de surmonter des revers en comptant et s’appuyant sur l’armée…

A propos de ses inspections fréquente dans les unités de l’armée et de l’esprit révolutionnaire des soldats qui est à l’origine du progrès du socialisme, Kim Jong il a déclaré : « Notre direction privilégie les affaires militaires et notre mode de politique consiste à y donner la priorité ».

La naissance de ce mode politique est inséparablement liée à la situation mondiale intervenue au milieu des années 90 du 20ème siècle…

Cette politique de Kim Jong Il est garantie par le système politique de l’Etat en Corée du Nord…

Ce n’est pas l’appareil de l’Etat qui est lui-même militarisé, mais au sein de cet appareil ses attributions sont déterminées de façon à donner la priorité aux affaires militaires et à relever au plus haut point la position et le rôle du domaine militaire.

La politique de Kim Jong Il, soutenue par un tel système, se révèle en pratique solide et efficace ».

Heureux anniversaire Grand Dirigeant KIM JONG Il

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SECRETAIRE GENERAL DU PARTI DU TRAVAIL DE COREE

PRESIDENT DU COMITE DE DEFENSE NATIONAL DE LA RPD DE COREE

ET COMMANDANT SUPREME DE L’ARMEE POPULAIRE DE COREE

Eminent Dirigeant du Parti et du Peuple Coréen,

A l’occasion du 66ème anniversaire de votre date de naissance (16 février 1942 - 16 février 2008), il m’est un agréable devoir de vous adresser ce message de félicitation.

Félicitation, d’abord : parce que la date du 16 février est pour tous les amis et sympathisants des Idées du Juché en Afrique, en général, et en République Démocratique du Congo, plus particulièrement, un motif de joie et de fierté.

Félicitation, ensuite : parce que cet anniversaire de naissance marque le tournant de toute une histoire de votre engagement dans la révolution pour laquelle, du reste, vous vous êtes fixé comme tâche primordiale la continuation bien réfléchie de l’œuvre émancipatoire du Camarade KIM IL SUNG.

Je profite aussi de cette occasion pour vous rassurer de notre ferme détermination à stimuler et à promouvoir l’étude et la diffusion des Idées du Juché en Afrique afin de permettre à notre continent d’assumer son destin en toute souveraineté.

Encore une fois, Grand Dirigeant KIM JONG IL, je vous souhaite un heureux anniversaire et vous présente mes très vives félicitations pour l’œuvre accomplie dans la perspective du bien être de tout homme et de tout l’homme.

Fait à Kinshasa, le 16 février 2008

Professeur Dr Octave KAMWIZIKU WOZOL’APANGI

Président du Comité National Congolais et Secrétaire Général du Comité Régional Africain

D’Etude des Idées du Juché



Impressions de ma première visite en Corée du nord (Juillet- Août 2007)

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Au Mont Paektu

0. Introduction

Sur invitation de l’Association Coréenne des Hommes de Sciences Sociales, j’ai eu à passer du 28 juillet au 18 août 2007 mon premier séjour dans la République Populaire de Corée. Tout en remerciant les responsables de ladite association scientifique, je me propose de livrer ici les impressions de cette visite amicale dans ce pays que je ne connaissais, jusqu’alors, que dans les livres ou documentaires.


1. Carnets de Corée (28 juillet -18 août 2007)

Après un vol régulier d’Air Koryo en provenance de Béijing (Chine), je foule pour la première fois le sol coréen le samedi 28 juillet -18 août 2007 en début de l’après midi. Mon guide, Dr Pang Gil Nam, philosophe de formation, m’accueille à l’africaine. Je sens une chaleur humaine indescriptible au niveau de tous nos amis coréens. Une jolie fille me salue en français : c’est Ms Choe Ok Rim, une autre interprète. Elle me demande quelques nouvelles de Roland Vele qui venait de passer un séjour scientifique en Corée et l’atmosphère est à l’africaine. Je me sens à l’aise de parler en français et, parfois, en anglais.

Le cortège se dirige vers la ville dont le grand boulevard est sillonné d’une verdure pittoresque. Les rues sont quasi désertes parce que tout le monde est au travail : c’est le règne de la civilisation du travail créateur ou du juchéisme pratique, me suis- je dit intérieurement. Arrivé à l’hôtel Koryo, je suis émerveillé par cette luxueuse grande tour jumelle de cinq étoiles.

Son personnel est accueillant et les filles bien habillées. L’on y sent toute une tradition émancipatoire de l’homme puisque la femme coréenne ne se promène pas à moitié nue comme c’est le cas à Kinshasa où l’on cherche à imiter aveuglement l’Occident de la télévision. A l’hôtel, les travailleurs ont toujours le sourire aux lèvres. Mon collègue Riad Challoub de Guinée Conakry est aussi impressionné de cette hospitalité.

(De gauche à droite : Jean Marie Lambret, Christian, Marie Reine, Riad Challoub et Octave)

Le programme du séjour des délégations en Corée est certes chargé mais l’on se sent à l’aise. Un dîner d’ensemble annonce les couleurs. Il faut se réadapter au régime alimentaire équilibré. Manger avec deux baguettes est un exercice qui faisait parfois rire mes deux interprètes, Choe Ok Rim et Dr Pang Gil Nam. C’est alors que l’on me remettait la fourchette pour déguster les mets coréens de nature à vous faire vite gonfler les joues.


Quant aux visites des divers sites, elles sont multiples et riches en couleurs. Le séjour à Samjiyon en est une grande illustration. Car gravir le mont Paektu (plus de 340O mètres) revient à se ressourcer aux origines des Idées du Juché.

Au Mont Paektu

Comme je l’avais fait remarquer dans mon mot de circonstance en ce lieu, le Mont Paektu est le lieu d’émergence ou d’effectuation des Idées du Juché comprises comme un schéma idéologico- politique ou une philosophie d’émancipation humaine. Le Mont Paektu traduit à la fois un symbole et une histoire. C’est à juste titre, du reste, que ce mont est appréhendé comme le point de repère idéal ou la matrice existentielle autour de laquelle gravitent les Idées du Juché tant au niveau du réveil qu’à celui de l’éveil du peuple coréen.

Au Mont Paektu

Pour s’en convaincre, il sied de souligner l’engagement héroïque des trois grandes personnalités ayant marqué l’histoire coréenne, à savoir :

-Kim Jong Il (16 février 1942 à ce jour) ou le Grand Réformateur et Stratège de la protection nationale coréenne centrée sur les Idées du Songun.


-Kim Il Sung (1912 - 1994) ou le Grand Héros et Idéologue de la philosophie d’émancipation humaine;

-Kim Jong Suk (24 décembre 1917 - 22 Septembre 1949) ou la Grande Héroïne de la politique engagée.

Disons que, au cours de notre visite en Corée, j’ai été impressionné de voir les jeunes en uniforme de travail et les adultes soucieux de reconstruire la nation confrontée si souvent aux calamités naturelles (inondations).

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(Photos de Jean Marie de France)

De plus, les monuments gigantesques font rêver plus d’un observateur étranger. C’est l’histoire millénaire d’un pays qui a longtemps lutté pour sa libération nationale. Et pour s’en rendre compte, la situation de la frontière artificielle au sud, aux abords de Panmujong, me fit mal au cœur. Une Corée divisée fait en effet mal au cœur puisque le peule parle la même langue et a une même tradition. Je me trouve dans une maison où la frontière est sur une même table de travail : d’un côté, c’est la Corée du Nord et, de l’autre, c’est la Corée du Sud. Les frères et sœurs Coréens se regardent sans se parler puisque le sort les a scandaleusement séparés vers les années 53. Cette situation dramatique me fit très mal au cœur et je n’hésitai pas à prendre quelques photos de ce site de la séparation.

Sur la route de retour vers Pyongyang, l’on visite l’hôtel folklorique de Kaesong. La danse est au pas puisque je me sens en Afrique. Tous les délégués Africains sont sur la piste, surtout les Nigérians et l’Ethiopien. Quelle chaleur humaine ! Le protocole hésite à nous faire partir du lieu tellement que l’ambiance était à la rencontre des cultures…

Toujours sur le chemin de retour, le « Monument aux Trois Chartes de la Réunification de la Patrie » érigé à l’entée de la capitale Pyongyang donne à penser.


Non loin de là, la visite du vaisseau –espion américain ‘Pueblo’ nous fait voir la vraie face de la guerre de la Corée, pays toujours en instance de guerre d’auto- défense puisque l’armistice ne signifie pas fin de la guerre.

Une visite des métros nous amène à plus de 100 mètres dans le sous- sol coréen. Le gentil guide anglophone Jo nous lance une boutade : ‘c’est en prévision d’une guerre nucléaire’ et l’on se mit à rire.

A Pyongyang, la place accordée à l’éducation m’a fort impressionné. Car l’éducation est ici gratuite : de la maternelle à l’Université et ce, sans oublier le logement. Garantir un logis à tout citoyen : ce n’est pas donné à tous les pays, même pas les grandes puissances, me dit un ami africain venu de France.


De plus, un palais d’étude du peuple ayant coûté plus de 100 millions de dollars et qui compte plus de 800 salles de cours et de lecture : il faut le faire dans un monde moderne trop enclin à l’individualisme.

Et que dire du site abritant tous les cadeaux remis à Kim Il Sung ? C’est unique au monde puisqu’il faut plus de 365 jours pour visiter ce site souterrain qui, pour l’UNESCO, est classé parmi les patrimoines culturels mondiaux. Il faut visiter ce site pour s’en rendre compte. Il faut aussi voir ARIRANG se produire pour se rendre compte de la vivacité culturelle coréenne. Les mots me manquent pour livrer toutes mes impressions dans ce pays qui étonnera le monde quand la Corée retrouvera son unité.

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2. En un mot

Je viens de visiter la Corée et ses multiples facettes. Non seulement que je suis édifié par son hospitalité, mais je viens aussi de réaliser qu’il vaut mieux voir une fois que d’entendre plusieurs fois’ !


En effet, contrairement à une certaine opinion médiatique, la Corée de Kim Jong Il n’est pas un mythe mais une réalité agissante. Mieux encore : la Corée contemporaine est une force tranquille, très soucieuse de l’émancipation de tout homme et de tout l’homme. Et puisque ‘le mensonge fait trop de bruit pour rien’ (proverbe africain), mon vœu le plus ardent est de voir les grandes puissances du monde militer sans hypocrisie pour la réunification rapide de ce pays divisé pour des raisons hégémoniques. Car, à l’instar de tous les peuples du monde, les Coréens ont aussi droit à la vie dans l’unité et la concorde. Faire fi de ce principe vital reviendrait à ignorer la sagesse selon laquelle ‘le couteau est doux dans la cuisse du cochon’ ! Autrement dit : il ne faut pas faire aux autres ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse.

Faisons de l’année du 60e anniversaire de la fondation de la République Populaire Démocratique de Corée une année de changement digne d’être inscrite

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A l’occasion de la nouvelle année 97 du Juche (2008), Rodong Sinmun, organe du CC du Parti du Travail de Corée, Joson Inmingun, journal de l’Armée Populaire de Corée, et Chongnyon Jonwi, organe du CC de l’Union de la jeunesse socialiste Kim Il Sung, ont rendu public un éditorial commun intitulé: «Faisons de l’année du 60e anniversaire de la fondation de notre République une année de changement digne d’être inscrite dans l’histoire de la patrie!» En voici les extraits:
C’est animés de hautes visées et d’un grand optimisme pour l’avenir de la Corée socialiste que nous saluons aujourd’hui la nouvelle année 97 du Juche (2008).

Notre œuvre d’édification d’une grande puissance prospère qui a progressé sans répit sous la direction du grand Parti du Travail de Corée aborde un nouveau stade historique. Alors qu’un jour nouveau et éclatant, annonçant la prospérité, se lève dans notre patrie qui manifeste sa dignité par le Songun, notre armée et notre peuple débordent de fierté de vainqueurs et de volonté d’action et le pays entier palpite d’une créativité et d’un élan sans précédent.
L’année 2007 a été une année de victoires exaltantes, marquée par une pleine confirmation de la vitalité de la ligne révolutionnaire de notre Parti fondée sur le Songun et par les progrès remarquables réalisés dans l’édification d’une patrie riche et puissante.

La fermeté de nos idées et de nos traditions et la puissance politique et militaire de la Corée du Songun ont été démontrées à la face du monde entier.

Nous avons célébré solennellement le 95e anniversaire du Président Kim Il Sung et le 75e anniversaire de la fondation de l’Armée Populaire de Corée (APC), manifestant ainsi sans réserve la volonté immuable de notre Parti et de notre peuple de mener jusqu’à son achèvement l’œuvre révolutionnaire Juche entamée au Paektu et la puissance de l’APC devenue une armée d’élite invincible. Notre voie est la voie Juche, celle du Songun, ouverte par le Président Kim Il Sung; notre objectif est une grande puissance socialiste prospère; notre force réside dans l’union indéfectible de l’armée et du peuple autour du Parti.

Des perspectives se sont ouvertes pour donner un nouvel essor à l’édification d’une puissance économique.

La restructuration technique a progressé de vive allure dans les différents secteurs de l’économie nationale, à commencer par les industries extractive, métallurgique, chimique et légère, et la construction de grandes centrales hydroélectriques s’est effectuée avec vigueur, raffermissant ainsi les sources de matières premières, les sources énergétiques et les centres de production d’articles de grande consommation. L’indépendance de notre industrie s’est renforcée grâce aux efforts que nous avons soutenus pour établir un système de production indépendant reposant sur nos ressources et notre technologie. Les succès que nous avons remportés l’année dernière en faisant un grand pas en avant dans l’édification économique du socialisme nous persuadent que notre économie, riche en potentialités, se relève avec vigueur.
L’année dernière, la culture socialiste de l’époque du Songun s’est épanouie pleinement en faisant déborder le pays entier d’élan d’action et d’optimisme.

Des modèles authentiques de la culture et de l’art de masse ont vu le jour au sein de l’APC et de la classe ouvrière, et des œuvres musicales à la coréenne ont été créées. Ces réalisations inestimables ont inauguré une nouvelle période de plein épanouissement de la culture socialiste. Un style de vie culturelle révolutionnaire règne à travers tout le pays et le secteur sportif a remporté d’excellentes performances faisant la joie du peuple.

Notre République a démontré avec vigueur sa position intransigeante et sa volonté favorables à la sauvegarde de la paix et de la sécurité dans la péninsule coréenne et en Asie du Nord-Est et à l’indépendance. Le prestige extérieur de la Corée du Songun s’est rehaussé comme jamais et le nombre des pays entretenant des relations de bon voisinage et d’amitié avec nous augmente. L’évolution des événements montre que nous avons eu tout à fait raison de suivre la voie du Songun et qu’une juste cause triomphe sans faute.

Les victoires et les succès exaltants remportés l’année dernière dans tous les domaines, politique, militaire, économique, culturel et diplomatique, sont un fruit éclatant de la stratégie et de la tactique éminentes, de la volonté de fer et de la direction dynamique de Kim Jong Il.
Tout en multipliant la capacité d’une grande puissance politique et militaire socialiste à partir des victoires et des réalisations remportées dans la révolution fondée sur le Songun, Kim Jong Il a proposé des orientations révolutionnaires pour un nouvel essor de l’édification économique et a incité énergiquement à l’action le Parti, l’armée et le peuple entiers. En suscitant des événements historiques mettant en émoi tous les Coréens grâce à sa compétence politique remarquable, à son amour sublime pour la patrie et la nation, il a fasciné le monde entier par sa grandeur. La réalité étonnante d’aujourd’hui, due à sa direction, inspire à notre armée et à notre peuple la certitude que le jour de la naissance d’une grande puissance prospère n’est pas loin.
L’année 2008 sera une année de lutte grandiose et d’événements de portée nationale, notre patrie et notre révolution devant aborder un grand tournant dans leur histoire.

Le Dirigeant Kim Jong Il a dit:
«Nous devrons rendre plus riche et plus puissant notre pays, notre patrie, fidèles à la volonté et à la cause du Président Kim Il Sung.»

Cette année, nous célébrerons le 60e anniversaire de la fondation de la République Populaire Démocratique de Corée, notre glorieuse patrie.

Notre République est le pays du grand peuple ayant appliqué les idées du Juche, la puissance socialiste invincible de la plus haute dignité et le réceptacle éternel de la vie et du bonheur de notre peuple. La fondation de notre République par le Président Kim Il Sung, grand Leader, fut un événement historique qui a érigé notre peuple en peuple révolutionnaire souverain et puissant et inauguré une ère nouvelle, celle de l’édification d’un Etat socialiste axé sur les masses populaires. L’histoire des 60 ans vécus par notre République représente des annales de grands changements au cours desquelles elle s’est érigée en un Etat puissant politiquement souverain, économiquement indépendant et capable de se défendre en créant une épopée héroïque de création et de développement sous la direction du Parti et du Leader. C’est aussi un trajet sacré pendant lequel elle a démontré avec force la valeur et l’invincibilité du socialisme à la coréenne sous la tempête violente de la lutte anti-impérialiste.

L’histoire de notre République est parcourue par la chronique immortelle de la direction révolutionnaire de notre Parti qui a poursuivi brillamment la cause du Président Kim Il Sung, fondateur de la Corée socialiste, en matière d’édification d’une patrie riche et puissante. C’est grâce à la politique de Songun pratiquée par Kim Jong Il que la dignité et la puissance du pays ont atteint leur niveau suprême et que notre nation s’est vu ouvrir une période d’épanouissement sans précédent dans son histoire. Célébrer à une époque d’aussi grands changements le 60e anniversaire de la fondation de la République fait la gloire et la fierté insignes de notre armée et de notre peuple.

Nous célébrerons en 2012 le centenaire du Président Kim Il Sung. Edifier sur le sol de la patrie une grande puissance socialiste prospère, pays doté d’un grand potentiel national où tout s’épanouirait et où le peuple n’aurait plus rien à envier au monde, était le dessein et la cause de toute la vie du Président. Ce sont la résolution et la volonté de notre Parti que de porter à un haut palier notre économie et le niveau de vie de notre peuple en s’appuyant sur le potentiel politique et militaire préparé dans les flammes de la révolution fondée sur le Songun, pour ouvrir grande la porte d’une puissance prospère en 2012.

Nous voilà témoins de l’avènement d’une période de grand changement, comparable à celle de l’après-guerre où, à l’appel du Parti, nous avons fait une impétueuse marche Chollima pour nous hisser par bonds au rang d’une puissance socialiste. Si nous voulons réaliser brillamment dans les quelques prochaines années les grandioses projets et objectifs définis par le Parti, nous devons, dès cette année, soulever l’élan en faveur de nouveaux bonds dans tous les secteurs de l’édification du socialisme, en battant fort les tambours d’une offensive générale.

«Faisons de l’année du 60e anniversaire de la fondation de notre République une année de changement digne d’être inscrite dans l’histoire de la patrie!», tel est le mot d’ordre de combat que nous avons à porter.

Il convient de mettre plus en évidence la puissance politique et idéologique de la Corée du Songun, autrement dit son potentiel national primordial.

L’offensive générale actuelle suppose un engagement total et l’édification d’une grande puissance prospère réclame essentiellement la canalisation de la force spirituelle de l’armée et du peuple. Nous devons nous faire une arme toute-puissante de la thèse Juche de la force des idées et nous appliquer en priorité à mettre en jeu au maximum la force spirituelle de l’armée et du peuple, qui dépasse celle des armes nucléaires.

L’essentiel dans la force spirituelle de notre armée et de notre peuple réside dans leur détermination de défendre le Leader au péril de leur vie. Il faut que la détermination de braver la mort pour défendre le Leader et l’esprit d’unité monolithique forment à jamais l’âme et la force vitale de la nation de Kim Il Sung. Le Parti, l’armée et le peuple entiers doivent s’unir étroitement autour de la Direction de la révolution et en soutenir unanimement les idées et les orientations.

Les idées du Juche et l’idée de Songun de notre Parti constituent la grande bannière de la prospérité de notre patrie, elles sont à la base de la force spirituelle de notre peuple. Nous devons nous en imprégner toujours plus fermement et mener en toute circonstance notre révolution et le développement de notre pays comme nous l’entendons, conformément à la politique de Songun.

Le socialisme représente le destin et l’avenir de notre peuple. Chacun doit être persuadé que le socialisme à la coréenne, choisi et établi par notre peuple lui-même, est le meilleur régime qui soit au monde, et se faire une vision de la vie de la noble idée qu’il n’y a pas mérite plus grand que de faire don de soi à la société, à la collectivité, à la patrie et au peuple. Dans tous les domaines de la vie sociale, il convient de s’en tenir à l’esprit du Juche et à l’identité nationale, d’observer strictement les principes révolutionnaires et le principe de classe et de mettre en valeur l’aspect propre du socialisme. Il faut déjouer résolument les tentatives de pénétration idéologique et culturelle et la guerre psychologique réactionnaires de l’ennemi et ne rien laisser passer qui puisse porter atteinte à notre régime, à notre morale et à notre culture socialistes et à notre mode de vie.

Il faut accroître sans répit la puissance militaire de notre République conformément à la ligne du Parti en faveur de la révolution fondée sur le Songun.

Une grande capacité de défense nationale est le symbole de la dignité dans l’indépendance de la Corée du Songun et le garant essentiel de sa richesse, de sa puissance et de sa prospérité. Notre Parti se fait une stratégie fondamentale pour l’édification d’une grande puissance prospère de l’importance accordée aux affaires militaires, prise de position qu’il garde intacte.

L’Armée populaire est le pivot des forces de défense autonomes et son potentiel équivaut à celui de la puissance militaire socialiste.

Il convient d’approfondir au sein de l’Armée populaire le mouvement des 7èmes régiments d’O Jung Hup sous le mot d’ordre «Défendons au péril de notre vie la Direction de la révolution avec à sa tête le grand camarade Kim Jong Il!» pour que cette armée fasse honneur à sa puissance d’armée révolutionnaire originaire du mont Paektu, prête à braver la mort pour défendre le Leader.

Le renforcement de la capacité de défense du pays est une entreprise intéressant tout le Parti et tout le peuple. Il y a lieu, comme l’exige la ligne d’édification économique de l’époque du Songun, de donner la priorité au développement de l’industrie de défense nationale pour consolider les assises matérielles des forces de défense autonomes. La société entière doit s’intéresser aux affaires militaires, les forces armées civiles, dont la Garde rouge des ouvriers et des paysans et la Garde rouge de la jeunesse doivent être renforcées et tout le territoire du pays transformé en une forteresse imprenable. L’armée et le peuple doivent unifier leur pensée et leur style d’action, continuer à faire preuve de leur coutume d’entraide et cimenter comme jamais leur union qui fait l’orgueil de la Corée du Songun.

Le Parti, le pays et le peuple entiers doivent s’engager dans une offensive générale pour l’édification d’une puissance économique.

Aujourd’hui, le principal front dans l’édification d’une grande puissance prospère est celui de l’économie. Et l’orientation principale à suivre dans la création d’un puissant potentiel économique est de mettre pleinement en valeur les avantages et la vitalité de notre économie nationale indépendante grâce à son adaptation continue à la réalité du pays et à sa modernisation intensive sur la base des plus récentes réalisations scientifiques et techniques. Nous devons, pour créer un grand potentiel économique, nous attacher à restructurer sur le plan technique l’économie nationale tout en mettant en valeur ses caractéristiques structurales, à l’exploiter de façon à en faire bénéficier réellement le peuple tout en recherchant le plus de profits possibles et à étendre nos relations économiques avec l’étranger tout en mettant en œuvre toutes les ressources et possibilités intérieures.

Cette année, nous devons consacrer le plus clair de nos efforts à relancer les secteurs d’amont de l’économie nationale, soit les industries de base assumant un rôle vital dans l’édification économique du socialisme.

Le secteur de l’énergie électrique doit éperonner la construction de centrales hydroélectriques de grande taille ainsi que de moyenne et de petite taille et élever le niveau de modernisation des équipements de génération d’électricité pour accroître rapidement la production d’énergie électrique. Quant à l’industrie houillère, il y a lieu d’y augmenter les investissements et d’y faire précéder la prospection et le fonçage à toute autre opération de façon à produire les quantités de charbon nécessaires à l’extension de l’économie et au bien-être de la population. L’industrie des métaux est invitée à perfectionner la métallurgie du fer proprement coréenne et à l’appliquer sur une vaste échelle pour produire de plus grandes quantités de fer et d’acier laminé. Il revient au secteur du transport ferroviaire de réviser et de renforcer son matériel roulant, d’établir une discipline d’une sévérité militaire, d’organiser et de diriger de façon rigoureuse le trafic pour satisfaire les besoins croissants en transport. Il faut tout subordonner à la relance des secteurs de l’énergie électrique, de la houille, des métaux et du transport ferroviaire, organiser et diriger de façon unifiée les activités de production et de restructuration technique de ces secteurs d’amont et intensifier la collaboration entre eux.

Il convient également de dédier nos efforts à la prospection géologique et à l’industrie extractive pour mettre en exploitation et utiliser rationnellement les ressources naturelles, et de donner un essor à la production dans la construction mécanique, l’industrie chimique, l’industrie des matériaux de construction et l’exploitation forestière.

Il faut mettre au tout premier plan l’amélioration du niveau de vie de la population.
Il s’agit là de la détermination et de la volonté immuables du Parti qui tient à assurer une vie matérielle et culturelle pleine et riche à notre peuple qui a été aux prises avec de rudes épreuves et a connu de multiples difficultés et à mettre en évidence dans toute sa plénitude la valeur de notre régime socialiste axé sur les masses populaires. Nous devons faire de cette année qui marque le 60e anniversaire de la fondation de notre République une période de réalisations exaltantes et d’intenses joies, une période de changement effectif dans le domaine du bien-être de la population.

Rien n’est plus important et pressant aujourd’hui que de résoudre le problème alimentaire de la population. Le secteur de l’agriculture est invité à généraliser la culture des variétés de plantes à haut rendement, à appliquer des techniques et des méthodes culturales avancées comme l’exige l’orientation du Parti favorable à la révolution agricole afin d’accroître de façon marquante la production céréalière. Il faut donner suite aux réalisations enregistrées au cours des dix années de révolution prescrite par le Parti dans la culture de la pomme de terre et réussir la culture du soya comme on l’a fait dans l’Armée populaire. Les cadres et les travailleurs du secteur agricole sont conviés à s’employer de leur mieux à travailler la terre sans aide extérieure en dignes responsables de la tâche.

Le secteur de l’industrie légère est tenu d’élargir continuellement la gamme de ses produits de grande consommation et d’en améliorer sensiblement la qualité pour subvenir ainsi comme il faut aux besoins de la population. Il revient à tous les secteurs de l’économie nationale de mettre en œuvre toutes les ressources disponibles pour accroître la production d’articles de première nécessité.

Il faut entreprendre sur une vaste échelle les travaux d’urbanisation à Pyongyang, capitale de la révolution, comme on l’a fait lors de la construction des cités Kwangbok et Thong-il, et construire à la campagne davantage de logements aussi beaux que ceux de la commune de Migok. Le secteur du bâtiment doit s’en tenir fermement au principe de la priorité de la construction de l’infrastructure et accroître le sens des responsabilités et le rôle du personnel de l’administration urbaine. Il faut s’attacher à mener à bien l’entretien du territoire national et la protection de l’environnement, y compris la création de forêts, en regardant loin dans l’avenir.

Les mesures prises par le Parti et l’Etat pour le bien du peuple doivent être mieux appliquées. Le personnel sanitaire doit faire preuve de dévouement dans leur service pour améliorer la santé de la population à l’instar des travailleurs sanitaires de l’époque du Chollima et mettre par là-même pleinement en évidence la valeur du système sanitaire populaire en place dans notre pays. Il faut réaménager avec soin les maisons de repos, de cure et les sanatoriums et régulariser leur fonctionnement et aménager les sites pittoresques en lieux d’agrément et de villégiature au service du peuple.

La science et la technologie doivent assumer un rôle prépondérant dans l’édification d’une puissance économique.

Qui dit science et technologie dit puissance économique. Il convient d’intéresser tout le pays à la science et à la technologie et d’amener toutes les usines et entreprises à se doter d’un système de production de niveau scientifique et technique supérieur. Les scientifiques et techniciens sont appelés à s’employer de leur mieux à résoudre les problèmes pressants posés par la création d’une puissance économique, et tous les secteurs et toutes les unités d’activité doivent redynamiser le mouvement d’innovations techniques de masse. C’est la compétence de l’homme qui vient à bout de tout. Le secteur de l’enseignement doit révolutionner son travail comme l’exige l’époque du Songun et de l’informatique et former ainsi un plus grand nombre de personnes de valeur capables de contribuer efficacement à l’édification d’une grande puissance prospère.

La direction et la gestion des affaires économiques doivent se faire de façon responsable. Il faut établir une discipline et un ordre rigoureux pour que toutes les affaires économiques soient soumises au Cabinet et toutes les opérations économiques menées sous sa direction unique.
Le moyen fondamental pour remporter la victoire dans l’offensive générale pour l’édification d’une grande puissance prospère est de prendre pour guide les hauts faits accomplis par notre Parti dans sa direction fondée sur le Songun et de procéder au travail comme l’entend notre Dirigeant.

Les réalisations accomplies par notre Dirigeant dans sa direction fondée sur le Songun renferment des principes philosophiques révolutionnaires qu’ont à prendre notre armée et notre peuple pour devise et fournissent une synthèse exhaustive de la stratégie et des moyens d’action pour l’édification d’une grande puissance prospère.

Un grand changement dans l’édification du socialisme pour cette année réclame que le peuple entier travaille avec plus de zèle en faisant preuve d’une ardeur patriotique et d’un esprit créateur extraordinaires.

Notre peuple est un peuple héroïque qui a édifié le socialisme sur le néant, un peuple ferme qui a transformé, à travers de rudes épreuves, sa «Dure Marche» en marche vers un paradis.
Tous sont invités à laisser des traces nettes de leur vie, en porte-drapeau et créateurs héroïques, dans la lutte pour la prospérité de la patrie, et à accomplir dans leur travail pour la mère-patrie des réalisations éclatantes qui les autorisent à prendre part, la tête haute, aux grandes festivités de Septembre.

C’est aux cadres de porter haut, en dignes pionniers, le drapeau de l’offensive générale d’aujourd’hui. Ils sont invités à fournir des efforts maximums à leurs postes révolutionnaires comme l’ont fait ceux des années 1970 pour jeter dans le Parti les assises de la poursuite de l’œuvre Juche, pour devenir des commandants authentiques de la révolution, connus du peuple et dignes de rester dans la mémoire de leur Dirigeant.

Il convient de redynamiser les organisations du Parti dans leurs fonctions et leur rôle militants.
Il leur appartient de se consacrer essentiellement à former l’homme, d’approfondir le travail du Parti pour resserrer l’union du peuple entier autour du Parti et de faire régner dans la société entière une haute exaltation politique. Le travail du Parti doit viser de façon intensive à l’édification économique et à l’amélioration du niveau de vie de la population; le rôle de barreur du Parti à l’égard des affaires administratives et économiques doit être bien assumé en conformité avec les impératifs de l’évolution de la réalité.

Les jeunes sont les continuateurs sûrs de l’œuvre révolutionnaire de notre Parti fondée sur le Songun; ils constituent la troupe de combat la plus dynamique de l’édification du socialisme. Les organisations de l’Union de la jeunesse doivent dédier leurs efforts primordiaux à l’éducation idéologique de leurs membres pour qu’ils soient prêts, en vrais héros, à braver la mort et à se faire balle et bombe au nom de la Direction de la révolution. Il convient de déployer, parmi les jeunes, des activités énergiques pour leur faire assimiler l’esprit révolutionnaire et le style de combat des générations précédentes. Les jeunes sont invités à faire preuve d’une intelligence et d’un courage dignes de l’avant-garde au service du Parti de l’époque du Songun à tous les postes difficiles et pénibles de l’édification du socialisme.

Les organisations de la Fédération générale des syndicats, de l’Union des travailleurs agricoles et de l’Union démocratique des femmes doivent accroître encore leur rôle d’éducateur idéologique pour amener tous leurs membres et tous les autres travailleurs à accomplir des exploits éclatants dans l’offensive générale pour l’édification d’une grande puissance prospère.
L’année dernière, une phase décisive s’est ouverte en faveur de la réunification du pays.
Un sommet Nord-Sud historique a eu lieu en octobre, retenant l’attention de toute la nation et lui inspirant un vif espoir et a été adoptée la Déclaration pour le développement des rapports Nord-Sud, la paix et la prospérité. Ce fut un événement important pour l’évolution vers une étape nouvelle de l’œuvre de réunification du pays sous le drapeau de la Déclaration commune Nord-Sud du 15 Juin. Des négociations de haut rang Nord-Sud se sont déroulées et la voie a été frayée à une collaboration intercoréenne diversifiée alors que la nation coréenne aspirait plus que jamais à la réunification. La réalité de l’heure montre que rien ne peut entraver le cours des événements de l’époque du 15 Juin favorable à la réunification et donne la certitude que cette cause ne manquera pas d’aboutir si les Coréens luttent ferme, en faisant bloc.

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Tous les Coréens du Nord, du Sud et de la diaspora sont tenus de mener avec plus de vigueur le mouvement en faveur de la réunification du pays en portant haut le mot d’ordre «Inaugurons une époque nouvelle, favorable à la réunification indépendante, à la paix et à la prospérité grâce à l’union des forces de notre nation!»

La Déclaration du 4 Octobre pour le développement des rapports Nord-Sud, la paix et la prospérité représente un drapeau stimulant le développement indépendant et la réunification de la nation et un programme d’action pour l’application généralisée de la Déclaration commune du 15 Juin. Il nous appartient d’appliquer à fond la Déclaration du 4 Octobre pour éliminer les séquelles de l’époque de la confrontation, transformer irrévocablement les rapports Nord-Sud en relations littéralement intercoréennes et créer une histoire nouvelle, celle de la paix et de la prospérité.

Le moteur du mouvement en faveur de la réunification du pays, c’est notre nation. Cette œuvre ne pourra jamais aboutir si l’on compte sur les forces extérieures. C’est à notre nation d’y parvenir par une concertation intercoréenne avec l’esprit d’indépendance nationale en mettant au premier plan sa dignité et ses intérêts. Les actes proaméricains et traîtres des ennemis de la réconciliation intercoréenne et de l’union nationale allant à l’encontre de l’évolution vers la réunification ne doivent pas être pardonnées. Il convient de rajuster les dispositifs juridiques et institutionnels en faveur du développement des rapports Nord-Sud et de la réunification.
Il faut extirper la source de la guerre et instaurer une paix durable. Rien n’est plus précieux que la paix pour notre nation qui a vécu dans un danger de guerre permanent pendant plus d’un demi-siècle. Toute la nation doit aviver les flammes de la lutte pour la paix et contre les manœuvres des bellicistes sud-coréens et étrangers visant à provoquer une guerre d’agression. Il faut qu’un terme soit mis à la politique d’hostilité des Etats-Unis envers la RPD de Corée, l’accord d’armistice remplacé par un accord de paix, que cessent les exercices militaires sud-coréo-américains et l’augmentation des armements en Corée du Sud et que les bases militaires américaines qui s’y trouvent soient démantelées. Il faut que l’idée de considérer les compatriotes comme l’«ennemi principal» soit abandonnée, la tension militaire relâchée et les points litigieux éliminés.

La collaboration Nord-Sud est une entreprise patriotique et sublime de nature à favoriser la réconciliation intercoréenne et l’union nationale et à réaliser la paix, la prospérité et la réunification. Il est nécessaire d’encourager la promotion de la collaboration économique Nord-Sud sur tous les plans selon les principes des intérêts communs, de la coprospérité et de la compensation mutuelle. Il est besoin d’élargir et de développer la collaboration et les échanges entre le Nord et le Sud pour qu’ils contribuent effectivement à la réunification du pays. Quiconque aime le pays et la nation et aspire à l’unité nationale doit apporter une contribution particulière à la coprospérité nationale.

Les partis, les organisations et toutes les catégories de la population du Nord et du Sud doivent s’unir étroitement en donnant plus de poids à la grande cause de la nation qu’à leurs idées, intérêts et politique partisans et tout subordonner à la réalisation de l’aspiration de la nation à la réunification.

Tous les Coréens du Nord, du Sud et de la diaspora devraient anticiper au maximum le jour de la réunification du pays en luttant ferme pour la réalisation indépendante de cette cause, la paix et la prospérité en portant bien haut le drapeau de l’idéal «par les propres efforts de notre nation».
Sauvegarder la paix et la sécurité dans le monde et aller vers l’indépendance est une tendance irrésistible de notre temps. La réalité montre que le diktat et l’arbitraire des impérialistes ne peuvent faire effet nulle part. Notre République continuera à mettre tout en œuvre pour la stabilité dans la péninsule coréenne et la paix dans le monde en portant bien haut le drapeau de l’indépendance, de la paix et de l’amitié et développera encore plus les relations d’amitié et de coopération avec tous les pays qui la traitent amicalement.

Notre socialisme qui a surmonté toutes les vicissitudes et épreuves sous la direction du Parti fondée sur le Songun progresse victorieusement, avec un entrain et une vigueur sans borne et la réussite dans l’édification d’une grande puissance prospère nous attend. Jamais pendant ses 60 années d’existence, notre République n’a connu un moment où sa dignité et sa puissance aient atteint un point aussi haut et que notre armée et notre peuple aient ressenti une confiance en l’avenir aussi ferme et une ardeur au progrès aussi grande qu’aujourd’hui.

Grâce à la direction chevronnée et habile du Parti du Travail de Corée, grâce à notre grand potentiel politique et militaire et à l’enthousiasme patriotique de notre armée et de notre peuple, une grande puissance socialiste prospère guidée par les idées du Juche s’érigera à coup sûr dans notre patrie pour rayonner sur tout le globe.

Luttons tous plus ferme encore pour la prospérité de notre République et l’achèvement de l’œuvre révolutionnaire Juche, étroitement unis autour de la Direction de la révolution avec à sa tête Kim Jong Il!

Source : le blog de Jean Marie