(Extraits tirés du livre du politicologue sud- coréen, le professeur KIM CHOL U, La politique de Kim Jong Il : priorité aux affaires militaires, Editions en langues étrangères, 2002)
« La politique de priorité aux affaires militaires est une théorie politique, une politique originale, car elle incarne les idées du Juche qui reflètent l’exigence et l’aspiration des masses populaires à vivre en toute indépendance. Sa vérité est nettement prouvée par la réalité de la Corée du Nord où le socialisme et la dignité du peuple sont tenus intacts et où la puissance du pays est au maximum. La défaillance des forces armées, quand le socialisme craquait dans les pays d’Europe de l’Est, a fait remarquer particulièrement l’importance des affaires militaires dans l’accomplissement de l’œuvre socialiste...
Avec la fin de la guerre froide, les Etats- Unis portaient une attention particulière à la Corée du Nord en vue de réaliser leur stratégie d’hégémonie mondiale. Et pour cause.
Originellement, la péninsule coréenne était un point stratégique des Etats- Unis, car elle, voisine du Japon, était liée aux grands pays comme la Russie et la Chine et formait un pont vers le continent. Cette situation géopolitique délicate attirait l’intérêt particulier des Etats- Unis qui, depuis un demi siècle, portaient toutes leurs attentes sur la Corée du Sud, moitié de la péninsule. Or la Corée du Sud, n’étant rattachée au continent que par la Corée du Nord, ressemblait à une île comme le japon.
Comme, dans les années 1990, les Etats- Unis ont établi des relations de partenariat avec la Russie à la suite de la dislocation de l’URSS, et qu’ils avaient déjà depuis les années 1970 des relations diplomatiques avec la Chine, ils trouvaient réellement utile de réaliser au plus tôt leur emprise sur la partie nord de la péninsule coréenne dans le cadre de leur stratégie d’hégémonie mondiale à réaliser.
La situation le favorisant dès le début des années 1990 les poussait encore vers cet objectif. Tout en guettant l’occasion, ils redoublèrent d’efforts sur tous les plans : l’isolement politique, le blocus économique et la pression militaire contre cet unique pays socialiste qui tenait toujours haut le drapeau rouge du socialisme. L’Occident s’attendait à un « revirement politique » et à un « changement de ligne » en Corée du Nord puisqu’on croyait que ce pays, pris en adversité, finirait par baisser pavillon, faute de mieux. La situation était vraiment critique.
Or, la réplique de Kim Jong Il fut une dénégation totale de tout cela. « N’espérez aucun changement de moi, déclara-t-il. On triomphe si l’on tient au socialisme, sinon, on périt ».
C’était sa foi et sa volonté de fer de sauvegarder et de parachever le socialisme coréen, acquis aux idées du Juche, quelque grands que soient les obstacles rencontrés dans cette œuvre.
Sur quoi comptait-il pour avancer cette décision politique ?
Sur la puissance militaire qu’il avait formée depuis de dizaine d’années. Telle fut la réponse donnée à ladite question de la politique internationale. Car au matin du premier janvier 1995, le premier jour de l’an depuis le décès du Président Kim Il Sung, on l’a vu aller visiter une des unités de l’Armée populaire. Cette inspection de l’armée en un tel jour démontrait sa volonté et sa décision politique de surmonter des revers en comptant et s’appuyant sur l’armée…
A propos de ses inspections fréquente dans les unités de l’armée et de l’esprit révolutionnaire des soldats qui est à l’origine du progrès du socialisme, Kim Jong il a déclaré : « Notre direction privilégie les affaires militaires et notre mode de politique consiste à y donner la priorité ».
La naissance de ce mode politique est inséparablement liée à la situation mondiale intervenue au milieu des années 90 du 20ème siècle…
Cette politique de Kim Jong Il est garantie par le système politique de l’Etat en Corée du Nord…
Ce n’est pas l’appareil de l’Etat qui est lui-même militarisé, mais au sein de cet appareil ses attributions sont déterminées de façon à donner la priorité aux affaires militaires et à relever au plus haut point la position et le rôle du domaine militaire.
La politique de Kim Jong Il, soutenue par un tel système, se révèle en pratique solide et efficace ».
« La politique de priorité aux affaires militaires est une théorie politique, une politique originale, car elle incarne les idées du Juche qui reflètent l’exigence et l’aspiration des masses populaires à vivre en toute indépendance. Sa vérité est nettement prouvée par la réalité de la Corée du Nord où le socialisme et la dignité du peuple sont tenus intacts et où la puissance du pays est au maximum. La défaillance des forces armées, quand le socialisme craquait dans les pays d’Europe de l’Est, a fait remarquer particulièrement l’importance des affaires militaires dans l’accomplissement de l’œuvre socialiste...
Avec la fin de la guerre froide, les Etats- Unis portaient une attention particulière à la Corée du Nord en vue de réaliser leur stratégie d’hégémonie mondiale. Et pour cause.
Originellement, la péninsule coréenne était un point stratégique des Etats- Unis, car elle, voisine du Japon, était liée aux grands pays comme la Russie et la Chine et formait un pont vers le continent. Cette situation géopolitique délicate attirait l’intérêt particulier des Etats- Unis qui, depuis un demi siècle, portaient toutes leurs attentes sur la Corée du Sud, moitié de la péninsule. Or la Corée du Sud, n’étant rattachée au continent que par la Corée du Nord, ressemblait à une île comme le japon.
Comme, dans les années 1990, les Etats- Unis ont établi des relations de partenariat avec la Russie à la suite de la dislocation de l’URSS, et qu’ils avaient déjà depuis les années 1970 des relations diplomatiques avec la Chine, ils trouvaient réellement utile de réaliser au plus tôt leur emprise sur la partie nord de la péninsule coréenne dans le cadre de leur stratégie d’hégémonie mondiale à réaliser.
La situation le favorisant dès le début des années 1990 les poussait encore vers cet objectif. Tout en guettant l’occasion, ils redoublèrent d’efforts sur tous les plans : l’isolement politique, le blocus économique et la pression militaire contre cet unique pays socialiste qui tenait toujours haut le drapeau rouge du socialisme. L’Occident s’attendait à un « revirement politique » et à un « changement de ligne » en Corée du Nord puisqu’on croyait que ce pays, pris en adversité, finirait par baisser pavillon, faute de mieux. La situation était vraiment critique.
Or, la réplique de Kim Jong Il fut une dénégation totale de tout cela. « N’espérez aucun changement de moi, déclara-t-il. On triomphe si l’on tient au socialisme, sinon, on périt ».
C’était sa foi et sa volonté de fer de sauvegarder et de parachever le socialisme coréen, acquis aux idées du Juche, quelque grands que soient les obstacles rencontrés dans cette œuvre.
Sur quoi comptait-il pour avancer cette décision politique ?
Sur la puissance militaire qu’il avait formée depuis de dizaine d’années. Telle fut la réponse donnée à ladite question de la politique internationale. Car au matin du premier janvier 1995, le premier jour de l’an depuis le décès du Président Kim Il Sung, on l’a vu aller visiter une des unités de l’Armée populaire. Cette inspection de l’armée en un tel jour démontrait sa volonté et sa décision politique de surmonter des revers en comptant et s’appuyant sur l’armée…
A propos de ses inspections fréquente dans les unités de l’armée et de l’esprit révolutionnaire des soldats qui est à l’origine du progrès du socialisme, Kim Jong il a déclaré : « Notre direction privilégie les affaires militaires et notre mode de politique consiste à y donner la priorité ».
La naissance de ce mode politique est inséparablement liée à la situation mondiale intervenue au milieu des années 90 du 20ème siècle…
Cette politique de Kim Jong Il est garantie par le système politique de l’Etat en Corée du Nord…
Ce n’est pas l’appareil de l’Etat qui est lui-même militarisé, mais au sein de cet appareil ses attributions sont déterminées de façon à donner la priorité aux affaires militaires et à relever au plus haut point la position et le rôle du domaine militaire.
La politique de Kim Jong Il, soutenue par un tel système, se révèle en pratique solide et efficace ».
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